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Affichage des articles du 2018

atelier d'écriture du 27 septembre 2018

Atelier dirigé par Marthe Omé Consigne 1 : (10min) trouver dans le texte des passage vous parlant, et vous en servir d’incipit. Un ballet , deux petits rats Pas de tutu dans leur je Filles modernes, félines, juste au corps léopard Dans l’ombre, des yeux Des garçons, tout en noir Ça s’élance, virevolte Ça s’élance, se porte C’est beau En face ça pleure Passion possédante Eloignement déchirant Couples symétriques Intérieur comme extérieur Mouvement se répondant Pas de commentaire Pas de recul Dernier bout de postérieur Sur le strapontin tout au bord Echo, perte de soi Puis divergence Un regard ailleurs Sur l’autre au bout de la piste Doute Et si ? Oppressante possibilité de s’être trompé Onctueux, ondulation puis tension Le rouleau s’effondre La vague se fracasse Une larme pour le nous passé Temps 2 : 15min Extirper du texte précédent un passage raisonnant et s’en servir d’incipit Une larme pour le nous

Gestion du stress et des émotions (pt2)

Souvent face à des émotions envahissantes on peut avoir un mouvement de rejet, et chercher à s’en défaire ou mieux, à les gérer. Ce serait oublier à quel point celles-ci ont bien des choses à nous dire, et que peut être la première chose à faire avec c’est de les entendre/sentir. Elles se manifestent au niveau du corps, et c’est la qualité de l’attention que nous portons à celui-ci qui va nous permettre de les capter plus ou moins bien. Avant de nous hurler leur message, souvent les émotions nous parlent à un volume bien plus raisonnable et avant cela des fois de manière très discrète. Si l’on n’écoute pas l’activité interne de notre corps on peut louper toute la partie raisonnable, c’est pour cela qu’il me semble être important de se réconcilier avec son corps et de ne pas l’utiliser que comme un outil ou un instrument de performance. Comment faire ? Notre écoute est là où se situe notre attention. Nos pensées, souvent vigoureuses et pressantes accaparent la plus part du

Gestion du stress et des émotions (pt 1)

Il s’agit d’une compétence qui ne s’acquiert pas du jour au lendemain, comme pour tout il faut tester, ajuster et s’entrainer pour développer un minimum de maitrise. Les exercices présentés dans ce cours ne sont utiles que s’ils sont pratiqués. Pour apprendre à maitriser ses émotions il vaut mieux commencer à le faire au calme pour développer des réflexes avant de se lancer dans le grand bain. Relaxation et changement d’émotion à la maison * Commencer par trouver un endroit où vous pouvez être au calme et à l’aise pendant un quart d’heure. *   Installez-vous confortablement et fermez les yeux (fermer les yeux permet de pouvoir s’absorber plus intensément dans l’expérience) * Pour mieux neutraliser votre émotion de départ, prenez le temps de vous sentir prendre quatre inspirations lentes et profondes. * Retrouvez un souvenir ou vous étiez dans l’état émotionnel que vous cherchez à atteindre. * Alors que vous revisitez le souvenir en question, multipliez autant qu

Drôles de zèbres : diagnostique / portrait

Dans cet article, le premier d’une série dédiée à ce que l’on appelle dans l’éducation nationale les élèves intellectuellement précoce (EIP), me basant sur mon expérience personnelle je vais couvrir les grandes caractéristiques de ces EIP qu’ils soient encore sur les bancs de l’école ou pas. Je vais évoquer l’importance du diagnostic proposé par les psychologues et donner quelques perspectives sur ce qui se passe après ce premier pas. Les temps changent, et même un mammouth comme l’éducation nationale change avec lui, notamment au niveau de l’inclusivité. Dyspraxie, dyslexie, dyscalculie, autisme léger, handicap physique, tout est fait pour que les isolés trouvent leur place dans la classe. Depuis plus de dix ans des actions sont menées par l’école pour inclure et épauler une catégorie d’élève bien à part : les EIP. A part, parmi les élèves dans la norme dont ils ne partagent pas les modes de fonctionnement cognitifs et, à part parmi les « handicapés » car justement ils n

Kanye West, 5 EPs en 5 semaines

Si le but de l’article qui suit est de déclamer mon amour à  « kids see ghost »  l’EP collaboratif de Kanye West et Kid Cudi, mini album qui a reveillé en moi une passion que je croyais avoir perdu avec l’age, il me faut tout d’abord donner un contexte dans lequel replanter cette œuvre majeure. Peu après l’arrivée de Trump à la présidence, Kanye a posé avec lui et lui a témoigné son admiration. Ça a choqué bien du monde, car même si comme Tony Montana, Donald Trump fait mouiller les petits rappeurs depuis plus de vingt ans, depuis sa campagne présidentielle il a été voué aux gémonies par les démocrates et donc par extension par les noirs américains. Affinité étonnante ? Pas vraimentn ces deux trolls, des narcissistes un rien timbrés et grands agitateurs ont beaucoup en commun. Kanye s’est pris un retour de manivelle médiatique dans les dents, et a disparu pendant un an pour prendre soin de sa santé mentale. Récemment le rappeur a refait surface, et a promis de s

Gregory Mutombo : Le feu de l’esprit.

J’avais envie d’aimer ce livre. J’avais envie de pouvoir revenir sur les propos peu encourageant que j’avais tenu sur les deux jours de stage faits avec l’auteur et pendant les trois quart du livre j'ai vraiment cru qu'on allait pouvoir y arriver. Certes dès les premières pages il y avait des propos sur lesquels mon esprit refusait d’accrocher. Fatigue ? Déficience cognitive ? Incident isolé ? J’ai persévéré et j’ai trouvé un certain plaisir à lire les premières parties du livre : « sortir de la grotte », « de l’idée d’être tout seul » et « la spiritualisation de l’égo ». En mode Rambo spirituel, l’auteur utilise de très courts chapitres pour tailler un costar à l’égo, aux vieilles religions comme au nouvelles mouvances. Il se montre précis et incisif quand il s’attaque au « travail spirituel », aux « épreuves », etc. C’est un bon travail de synthèse de ce qu’il a pu dire jusque-là dans ses premières conférences disponibles sur Youtube, mais ce sont des choses qui doi

Index code : Nostalgia

Nostalgie quand tu nous tiens… Avant d’être un adolescent durant les années 90 j’ai été un enfant durant les 80. Enfance, age de l’innocence et de vulnérabilité. Par manque d’élément de comparaison on assimile comme une éponge l’esthétique de l’époque, pour le meilleur et pour le pire, et alors que nos gouts se font de plus en plus construits et réfléchis à mesure que les années passent, on garde souvent cette petite faiblesse pour les mélodies de notre enfance. Le monde de la culture est une spirale, si en apparence on tourne en rond, et beaucoup d’artistes se construisent sur les épaules de leurs ainées cannibalisant riffs, structures et mélodies, quand on change de perspective on voit qu’il y a heureusement une dimension ajoutée. Peut-être que c’est mon conditionnement qui parle mais en terme de récurrence les années 80 me semblent revenir sans cesse, globalement comme dans le détail. De Taylor Swift à Grimes en passant par Arcade fire, finissent par faire un crochet pa

Bad Witch & cie

Après 30 ans passées aux commandes de Nine Inch Nails, trent Reznor n’a rien perdu de son mordant. Bad Witch même s’il est officiellement le 9 ème album du groupe en 30 ans de carrière, avec ses 30minutes au compteur et le contexte dans lequel il est sorti sera plutôt étudié ici comme la dernière partie de la trilogie d’EP telle qu’elle avait été annoncée par Reznor courant 2016. Certes les six mois qui auraient dû le séparer de la sortie de l’EP précédent   « Add violence » ont été doublé et il a un titre de plus, mais sa structure, et la manière dont il renvoie aux deux autres parties du triptique consolide cette impression. Après une carrière aussi longue passée à redéfinir le rock industriel Reznor exploré bien des directions. Même si « The downward spiral », « The fragile » et « Year Zero » reviennent très régulièrement en tête de classement les fans du groupes sont bien divisés sur leur périodes et leurs albums préférés. Dans cette ample discographie il y en a un peu