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Articles

Affichage des articles du janvier, 2010

Glasshouse de charles strauss

The glasshouse qui donne au livre son titre est une expérience scientifique permettant de recréer les conditions de vie du premier âge des ténèbres (1950 -2090 après JC) et d’observer les méchanismes psychologiques à l’œuvre dans les comportements des gens qui vivaient à cette époque. Le protocole est le suivant : les participants voient leur conscience transférée dans des corps de l’époque, ils endossent un rôle, et sont observés en permanence pendant au moins trois ans (sorte de version ‘live’ du jeu vidéo ‘les sims’). Les actions en accords avec l’époque et leur rôle valent aux participants des points qui leur permettront de voir leur paye augmentée une fois l’expérience terminée. C’est comme ça que l’expérience devrait se passer, et c’est comme cela qu’elle a été proposée à Robin le personnage principal, qui vient juste de sortir d’une ablation radicale de la mémoire. Un cadre stable comme celui de la maison de verre devrait avoir un effet positif, structurant, sur sa personnalité

Détermination d’objectif

Que l’on soit seul, ou à deux, dans le cadre d’une thérapie, de coaching, où juste dans la préparation d’un projet quelconque, certaines questions nous permettrons de trouver les informations pertinentes dont nous disposons et celles que nous auront à chercher à l’extérieur. En voici une liste que nous traiterons en détail par la suite : Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? De quoi ais je besoin ? Comment est la vie quand l’objectif est atteint? A ces questions se rajoute une dernière, qui est très utile dans le cadre d’un travail intérieur : Comment savoir que l’objectif est atteint ? Au terme de se questionnement vous aurez ne carte suffisamment détaillée pour entreprendre la quête jusqu’à une destination satisfaisante. 1 Quoi ? Comme dit le proverbe « il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il va », en toute circonstance avoir un objectif clair en tête nous permet de préparer plus facilement notre plan d’attaque, et nous permet de

La marche des niveaux logiques

Ce travail d’imagination est un formidable outil pour compléter le questionnement lorsque l’on fait une détermination d’objectif. Il permet de répondre de manière extensive à la question 5 : « comment est la vie lorsque l’objectif est atteint », il permet aussi des fois de donner des réponses aux objection quant au bien fondé de l’objectif (question 3) , et c’est souvent un catalyseur pour la motivation. Cet exercice utilise les niveaux logiques (environnement, comportement, capacité, croyance, identité) popularisés par R. Dilts. A chaque fois que l’on passe d’un niveau au suivant on se rapproche du cœur de la personne, de son fondement, de ses valeurs et désirs profonds. La personne ferme les yeux, se met debout, on lui demande d’imaginer devant elle une frontière, de l’autre côté il y a une réalité où elle a atteint son objectif. On l’aide à marcher (les yeux fermé) et à dépasser cette ligne et là on lui demande d’imaginer son ENVIRONNEMENT maintenant qu’elle a réussi son projet, com

Exercice d’application sur la détermination des niveaux logiques

Voici un petit exemple fictif d’une détermination d’objectif en solo, décortiquez ce texte pour trouver les réponses aux six questions (si elles existent). Imaginez quelques questions pour trouver les informations manquantes. J’aimerai bien partir lors de mes prochaines vacances, j’ai économisé un peu plus de 3.000€ et j’ai bloqué les trois dernières semaines du mois de mars. Partir quelque part, pas en France, pas en Afrique, ni dans un endroit trop couteux, ça c’est sur. Je sais bien ce que je ne veux pas, je peux éliminer quelques destinations mais il en reste beaucoup. Où est ce que j’ai vraiment envie de partir ? J’ai beau me creuser la tête, la question reste sans réponse. Alors je décide de remonter un peu le long de ce désir d’évasion … Pourquoi est ce que je veux partir ? Qu’est ce que je cherche à réaliser ainsi ? En quoi est ce que c’est important pour moi ? Je sais que j’en ai marre de rien faire pendant mes vacances, d’être le type au bureau qui n’a rien à raconter à son

L’hypnothérapeute et l’échec

" Mon Dieu, donne-moi le courage d’accepter ce que je ne peux pas changer, la force de changer ce qui peut l’être et la sagesse de distinguer l’un de l’autre " Marc Aurèle L’être humain flotte comme il peut au confluant de multiples influences, histoires familiale passées et présentes, croyances, une foule d’habitude, les contingences du quotidien etc. Un problème dans la vie d’un patient peut être le fruit d’un courant unique comme de plusieurs dont certains sous marins échappent à une évaluation rapide de la situation de la part du Thérapeute. C’est pour cela que ce dernier même très compétant ne peut garantir de l’issue d’un accompagnement. Chaque mode de traitement appréhende la situation d’un patient au travers d’un filtre et d’une ouverture qui lui est propre, il n’y a pas de panacée universelle qui prend l’être à tous les niveaux, dans toutes ces dimensions, pour cela il faudrait combiner plusieurs approches et passer un temps presque infini avec le patient. De plus a

Un peu de musique (janvier 2010)

Sans rentrer dans les détails voici les albums que j’ai bien apprécié ces derniers temps : Ke$ha : animal . J’ai découvert Kesha un peu comme tout le monde à travers le tube de l’été 2009 de Flo-rida , et ça ne me donnait pas vraiment envie de l’entendre en Solo. Pour son premier single, elle sonne comme une Lady Gaga en plus pouffe (difficile à imaginer non ?) et un poil plus hip hop. Au final, son album est comme prévu assez pourri mais il y a quelques tubes pop très sympas, faciles, qui surnagent. Ils ne passeront sans doute pas l’hivers, mais ça met de bonne humeur, donc autant profiter. Ulrich schnauss : far away trains passing by J’ai découvert Ulrich Schnauss l’année dernière suite à la bataille de copyright l’opposant à Guns and roses. Il y aurait dans Chinese Democracy des « emprunts ». Que ce soit vrai, ou pas peu importe, ça m’a permis de découvrir cet artiste qui évolue dans un style chill out, shoegaze, IDM et non rock comme le procès pouvait le laisser penser. Ca faisait

Mon Ami Laurie a écrit un article qui m'a interpelé

Deux choix s'offrent à vous : soit vous lisez mon article en commençant par l'introduction en italique ou vous allez lire l'article de Laurie ici puis le commentaire que j'ai écrit dessous, et enfin l'article que vous avez présentement sous les yeux. Les blogs pullulent sur le net, plateforme de téléchargement pour certains, mini journaux pour d'autre ou vous pourrez lire des chroniques sur a peu près tout, politique, cinéma, livre, voiture, il y a aussi pas mal de journaux intimes en ligne. Mon ami Laurie dans son blog Les Mélopées Lestes nous livre ses avis sur la musique, et d'autres sujets; dans son dernier article il abordait de manière très frontale des difficultés relationnelles qu'il avait rencontré, et ça m'avait interpelé. Ça soulève pour moi certaines questions sur "ce qui ne se fait et ce qui ne se fait pas", structures rigides et tout à fait subjectives (pas au sens personnel, mais au sens de la communauté à laquelle on se s

"Say anything..." de Cameron crowe (un monde pour nous en VF)

Dans un épisode de Drop dead Diva, on peut voir Fred, imper beige, getto Blaster porté à bout de bras au-dessus de sa tête, balançant du son pour essayer d’emballer stacy, la fille qui le fait craquer. Posture iconique, mais devant l’écran je ne voyait pas à quoi ça faisait référence, deux semaines plus tard un autre personnage, même accoutrement, même pose, même Boombox, dans l’épisode 6.3 de House, coup de chance pour moi quelques semaines après, un article sur « say anything » dans le site culturel Popmatters.com m’a donné la réponse. Cette icône, c’est John Cusak dans « say anything »(1989) le premier film réalisé par Cameron crowe (Jerru Maguire, Almost Famous, Vanilla sky). Ce film a eu 20 ans l’année dernière et c’est peut être pour ça que la Tv grand machine à recycler l’image, a recraché de manière répétée (il a eu même un sketch cette année dans SNL en hommage au film) cette image. C’est le film d’une génération, et en tant que tel il

Skins saison 3

J’ai découvert skins il y a plus de deux ans grâce à un ami qui m’avais recommandé cette série. J’avais trouvé cette série surprenante, j’étais impressionné par les mœurs de cette bande de potes d’un lycée technique de Bristol. Pas tant par leurs frasques sexuelles que part le temps qu’ils passaient à faire la fête écouter de la musique excellente et à consommer massivement de l’herbe et d’autres drogues. Le principe était sympa, chaque épisode était centré sur un des personnages. L’intrigue le suivait alors de plus près et on pouvait découvrir un peu plus sur sa vie, la manière dont le groupe l’affecte etc. Les scénarios étaient bien écrit mais il y avait un problème de rythme, les épisodes paraissaient un quart d’heure trop long. Progressivement je me suis de plus en plus ennuyé devant la série, au point de passer en accéléré des passages dédiés à des personnages que je trouvais horripilant. Quand la troisième saison a été diffusée je savais que le cast avait été presque complè