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Articles

Affichage des articles du avril, 2018

Koe no katachi

Shoya, un écolier, harcèle une camarade sourde fraichement transférée dans sa classe. Il n’est ni seul ni le premier à   agir de la sorte, mais, dépassé par des sentiments ambivalents, pour lui les choses dérapent. Les moqueries et autres vexations finiront par laisser placent à de la violence physique. Alors que les parents de Shoko la victime réagissent à la destruction des prothèses auditives et iront jusqu’à retirer leur fille de l’établissement, Shoya est pointé du doigt comme responsable, et devient le bouc émissaire.   De là, il est ostracisé et c’est comme ça qu’on le retrouve quelques années plus tard au lycée isolé et étouffé par la culpabilité. Incapable de se racheter pour ses méfaits passés ou d’effacer toute la souffrance qu’il a provoquée, le suicide lui semble être la seule issue possible. Tiré d’une série de manga, « the silent voice » (Koe no katachi) est un film d’animation qui est passé bien plus vite que ses 2h10 ne pouvaient me laisser craindre. Des t

Pour une spiritualité vivante

Mise au point : par spiritualité j’entends vis de l’esprit que celle-ci soit religieuse ou non, j’y inclus donc la philosophie, la psychologie, la culture, …          Il y a être croyant et il y a être fanatique. Pour moi s’il n’y a pas une lutte permanente avec l’ange, un jeu avec le livre, la foi devient ce poids mort qui vous entraine dans l’abime du fanatisme. Aime ta droite (si tu veux être un Homme entier) Je discutais récemment avec un de mes oncles, un activiste politique tendance gauche/écolo, engagé dans moult associations culturelles. Je peinais à expliquer mon positionnement politique et je ne sais pas par quel jeux d’association d’idée je lui ai dit que j’avais un couple d’amis à droite. Il s’est montré des plus étonnés et m’a demandé, comme si c’était la chose la plus incroyable du monde, si c’était réellement des amis et pas juste des potes, et si j’ai maintenu ma position, à l’intérieur je me suis sentit ébranlé. Devant le regard inquisiteur de mon oncle,

Atelier d'écriture (journée du 28 avril)

Samedi 28 Avril j'ai eu la chance de participer à un petit atelier d'écriture d'une journée avec l'incomparable Marthe Omé. C'était un atelier poétique. On a commencé par traverser la prose de quelques auteurs du genre, avec notre ventre et notre coeur aux aguet, prêt à s'envoler propulsé par un mot résonnant. On a récupéré ainsi 20 germes avec lesquels on a joué pendant toute la journée. Deux productions notables, ou en tout cas potables :  un poème et une histoire. Elles gagnent à être écoutées. textes légèrement révisés Un cercle et vingt mots étreindre              à s'en couper le souffle plonger                granit aux pieds renoncer              mourir                          et naitre le logos     fend        de nouveau       le silence venir sur terre          , mère               pieds dans les étriers trois kilos cinq cent quatre vingt quatre                            très exactement une vie                comme un geste une

Pourquoi développer son esprit

« La connaissance c’est le pouvoir. » A l’ère de l’information, alors que l’on a une quantité astronomique d’informations aux bouts des doigts, on devrait être tous des génis tout puissants, hélas ce n’est vraiment pas le cas. Par moment j’ai l’impression qu’entre les experts un brin déconnectés et les moutons, encartés d’une manière ou d’une autre, l’entre deux est sacrément dépeuplé. A l’école, en tout cas jusqu’au bac, on est généralement dans une logique boulimique : ingurgitation/régurgitation de la sainte parole du prof/expert, il n’y a pas vraiment de place pour une réelle digestion. La seule matière où l’on demande des fois à l’élève : « et toi qu’est-ce que tu penses ? » en lui donnant une véritable tribune pour s’exprimer est la philosophie mais, là encore, en raison de contraintes de programme, le professeur passe son temps à faire du gavage d’oie en fourrant dans la gorge des élèves un maximum de concepts et de morceaux de bravoures ayant jalonnés l’histoire de c

Tiens-toi droit, les épaules bien en arrière

Pour la première des règles de son second ouvrage Jordan P. Peterson ne se perd pas dans les détails, il va droit à l’essentiel et donne un mot d’ordre sur lequel s’appuiera toutes les 11 autres règles. On se redresse, et on fait face à la vie. Quoi qu’il advienne, aussi dure, absurde ou injuste qu’elle puisse paraître on la prendra et on l’affrontera comme des hommes debout. Dans l’ouvrage, l’auteur propose un mélange savamment dosé d’expériences personnelles, de cas observé dans sa pratique de psychologue clinicien, de sagesse bibliques distillée à travers l’alambic Jungien, de biologie et d’autres petites touches épicées. Dans ce chapitre on retiendra surtout un chouette morceau d’éthologie : homards et hiérarchies. Disposant d’une conscience limitée les animaux manifestent leur nature fondamentale sans filtre moraux. Après des millions d’années d’évolution ils ont développé des stratégies particulièrement performantes pour s’organiser et survivre. En observant leur m

Mutombo, Lopvet and co, les nouveaux prophètes.

Si c’est le bouche à oreille qui m’a fait découvrir Gregory Mutombo et Franck Lopvet,   les prophètes 3.0 sur lesquels portent cet article, c’est surtout leurs vidéos   Youtube qui ont enflammé ma passion et attisé ma curiosité. Si ce que ces deux hommes pouvaient proposer était parfaitement aligné avec ce que je « croyais » déjà et donc ne présentait pas de nouveauté fondamentale, le ton, le côté intime m’a particulièrement approché. Ça… et le fait qu’ils soient tous deux clairvoyants. Quelqu’un qui sait, pas juste d’un point de vue théorique mais aussi pour en avoir fait l’expérience directe, quelqu’un qui perçoit au-delà des voiles et des apparences, quelqu’un qui pourrait d’un seul regard voir ce qui se cache derrière mes masques, et m’apprendre quelque chose que j’ignore sur mon compte, ça, ça me rend comme un enfant la veille de noël. J’ai eu l’occasion lors des vacances de la toussaint de faire un stage de 5 jours avec Franck Lopvet et au moment où j’écris cet