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the good german - la vie des autres

Avant Hier je suis allé au cinéma et j’ai vu deux films à la suite « the good german » de Steven Soderbergh (l’anglais, traffic, ocean eleven) et « la vie des autres » de Florian Henckel von Donnersmarck Deux films relatant des histoires se passant à Berlin, juste après la victoire des alliés pour le premier et l’autres quelques années avant la chute du mur de Berlin. L’un sur les crimes de guerre, la récupération des « cerveaux » allemand par les américains et les russes, l’autre sur la Stasi,ses écoutes et le contrôle qu’elle a exercé sur les artistes d’Allemagne de l’est avant l’écroulement du bloc soviétique.

Le film de Steven soderbergh , est un film noir, à l’ancienne, avec femme fatale, trahisons, intrigue alambiquées, mais aussi tourné comme il y a 50 ans. Comme d’habitude la réalisation est nickel, le montage est parfait, les jeux de lumière aussi , mais comme beaucoup de polar, j’ai tendance à ne pas m’en faire pour les personnages, à les voir comme des marionnettes. J’ai tout de même l’impression qu’ici les personnages étaient assez désincarnés, des variations de figures mythiques. J’ai trouvé ça bien fait , mais pas très passionnant. Je pense que Soderbergh aurait fort à gagner à mieux choisir ses scripts, à en prendre qui permettent plus d’empathie avec les personnages.

« La vie des autres » c’est un peu la révélation du moment. Un film allemand c’est rare sur nos écrans, alors si c’est un bon film en plus, il ne faut pas le rater. Ici pas d’effets de mise en scène, c’est juste du bon travail de réalisation, rien de notable, la force du film c’est son histoire, son contexte ses acteurs. L’histoire est touchante, quelqu’un qui commence à voir au de las des illusions, qui rentre en contact avec la beauté de l’art et de la poésie, l’acte généreux, moi ça me m’émeu.
Ce film raconte l’histoire de la mise sous surveillance d’un dramaturge par la Stasi sous ordre d’un ministre qui est épris de la compagne de l’artiste. La surveillance est assurée par Wiesler, un homme petit, officier expérimenté, loyal au parti, et ce travail va être pour lui l’occasion de (re)découvrir un parti gangrené par des luttes de pouvoirs intestines, bien loin des idéaux historiques, il apprend à connaître ces gens qu’il est sensé espionner, et il finira par traverser le miroir.
Je trouve ça sympa d’avoir une piqûre de rappel, de voir la vie en pays « communiste ». On étudie toutes ces choses en cours d’histoire, mais ça ne reste que des mots, montré de manière frontale, ça sort du monde de l’abstraction et on peu mieux se rendre compte de ce que des millions de personnes on vécu. Je ne vois pas l’intérêt d’une fiction comme « v comme vendetta » quand on a dans notre histoire réelle des conditions aussi fortes quand Vivre sous un régime totalitaire, obnubilé par l’orthodoxie de la pensée ça me rappelle l’inquisition, l’horreur totale.

Si j’ai mis communiste entre guillemet c’est que le label a été abusé par le bloc rouge, la Russie à connu le communisme pendant moins d’un an, au à l’entour de la révolution d’octobre rouge, quand les ouvrier on pris le contrôle de leurs usine et on commencer à les gérer tout seul, le régime qu’a subit la Russie pendant les décennies qui ont suivi n’est rien d’autre qu’un capitalisme d’état, un système bureaucratique totalitaire qui n’a rien à voir avec l’idée du communisme. Ils ont salit ce nom. Si on disait, regardez la chine, elle se proclame « république populaire de chine », quand on voit ce qui se passe à l’intérieur, on se dit que la république c’est assez nul comme mode de gouvernement. Ce n’est pas parce qu’un gouvernement se dit république ou communiste, ce n’est pas parce que mac Donald prétend que ses repas sont équilibrés , qu’il faut tout croire ! Le livre noir du communisme n’a aucune raison d’être, car le communisme est une idéologie qui n’a jamais été réellement pratiqué par un gouvernement.

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