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Google et la diversité

Chez Google la multinationale basée en Californie vingt pour cent des ingénieurs sont des femmes. C’est peu mais on retrouve cette proportion dans beaucoup de grandes entreprises dans ce domaine. Le géant de l’informatique s’est engagé a changer les choses au travers de son processus de recrutement comme d’intenses campagnes de sensibilisation pour faire de ses bureaux un lieu de travail où les femmes pourraient s’épanouir. Si en apparence cela semble être une démarche louable et qui va dans le sens du progrès, il semble que cette approche est en train de se retourner contre le géant californien. James Damore, un ingénieur à Google a partagé (en interne) un mémo [1] en juillet 2017 questionnant la sensibilisation au sexisme à laquelle l’entreprise soumet ses employés.   Le but était de provoquer une conversation et éviter d’être prisonnier d’une chambre d’écho où on ne pourrait entendre que la pensée unique du moment (Il préconisait de sortir d’une approche moralisant...

Mutombo, Lopvet and co, les nouveaux prophètes.

Si c’est le bouche à oreille qui m’a fait découvrir Gregory Mutombo et Franck Lopvet,   les prophètes 3.0 sur lesquels portent cet article, c’est surtout leurs vidéos   Youtube qui ont enflammé ma passion et attisé ma curiosité. Si ce que ces deux hommes pouvaient proposer était parfaitement aligné avec ce que je « croyais » déjà et donc ne présentait pas de nouveauté fondamentale, le ton, le côté intime m’a particulièrement approché. Ça… et le fait qu’ils soient tous deux clairvoyants. Quelqu’un qui sait, pas juste d’un point de vue théorique mais aussi pour en avoir fait l’expérience directe, quelqu’un qui perçoit au-delà des voiles et des apparences, quelqu’un qui pourrait d’un seul regard voir ce qui se cache derrière mes masques, et m’apprendre quelque chose que j’ignore sur mon compte, ça, ça me rend comme un enfant la veille de noël. J’ai eu l’occasion lors des vacances de la toussaint de faire un stage de 5 jours avec Franck Lopvet et au mom...

Saul Williams / NIN

Saul william n’était pas trop le genre d’artiste qui m’intéressait. Slamer émérite, il avait décidé de quitter le spoken word , pour déclamer sur des instrus … faire du rap quoi ! Même si il écoutait du hip hop dans sa jeunesse, il a préféré s’orienter vers des instrus étranges, rock ou éléctroniques la plus part du temps. Si j’aime bien certains morceaux de rap, c’est surtout à cause des instrus des beat, pas pour les paroles, car elles sont rarement intéressantes, voir pire une insulte à l’intelligence (remarque : comme dans beaucoup de styles musicaux d’ailleurs), à la condition féminine (quoi que je m’en tape , je suis un mec, yo ! ). Je trouve que le style rappé , est rarement porteur d’émotions, où elle se propagent dans un spectre trop restreint. Dans cet album, même si il continue ne déclamer sur certains titres, Saul williams s’essaye au chant, coup d’essai, coup de maître. J’ai fait des recherches sur internet pour les crédits des titres car je pensait que c’était quelqu’un d...