La première fois que j'ai écouté cet album, je ne connaissait de Radiohead juste ce que j'avais entendu à la radio : le tube " creep ". Bien des gens autour de moi adoraient ce disque, les critiques dans les journaux étaient dithyrambiques. La première écoute n'a pas suscité beaucoup d'émotion, j'étais surpris par la production, la manière dont sont agencés les morceaux, juste un peu curieux. Ça me surprend, quand j'y repense. Quand je vois toutes les émotions qu'il m'a procurées, écoute après écoute. Il y a des albums qui prennent leur temps, il me faut un temps pour les apprivoiser, mais l'effort (petit), en vaut la peine. Maintenant quelques années après, c'est pour moi un des trois meilleurs album de rock (voir album tout court) des années 90. C'est un album qui transcende le rock, il y a de la mélodie, des émotions qui te prennent aux tripes (j'ai souvent pleuré en écoutant cet album). La production est hors norme, on est loin du son et atmosphères peu travaillées, du tout venant Rock. Si je ne suis vraiment fan de leurs albums précédents : " pablo honey " (assez nul) et " the bend " (bien mais un peu de base), les deux albums qui ont suivi valent largement leur pesant de cacahuètes. Ils ont essayé d'aller au delà des frontières, du rock, se risquant sur les terres d'une musique électronique un brin aride, pour un résultat des plus satisfaisant, je préfère toute fois "amnesiac" à " kid A " qui est un peu plus exigent.
Chez Google la multinationale basée en Californie vingt pour cent des ingénieurs sont des femmes. C’est peu mais on retrouve cette proportion dans beaucoup de grandes entreprises dans ce domaine. Le géant de l’informatique s’est engagé a changer les choses au travers de son processus de recrutement comme d’intenses campagnes de sensibilisation pour faire de ses bureaux un lieu de travail où les femmes pourraient s’épanouir. Si en apparence cela semble être une démarche louable et qui va dans le sens du progrès, il semble que cette approche est en train de se retourner contre le géant californien. James Damore, un ingénieur à Google a partagé (en interne) un mémo [1] en juillet 2017 questionnant la sensibilisation au sexisme à laquelle l’entreprise soumet ses employés. Le but était de provoquer une conversation et éviter d’être prisonnier d’une chambre d’écho où on ne pourrait entendre que la pensée unique du moment (Il préconisait de sortir d’une approche moralisante de
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