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Veronica mars


. Cette série suit les enquêtes de veronica fille de l’ex sheriff de Neptune city devenu détective privé. Elle assiste son père dans ses investigations quand elle n’est pas assise sur les bancs du lycée. Je ne sais pas vraiment à qui s’adresse cette série, elle mélange crime, romance, délires lycéens, critique sociale, et elle égrène en permanence des références à la culture américaine musicale, cinématographique, politique etc. il faut s’accrocher pour comprendre toutes ces allusions, et j’imagine que pour le spectateur lambda ça peut être irritant.

En fait la citation, l’évocation est l’ingrédient principal du show, quand on se penche sur lui on n’arrête pas de lui trouver des liens des connections avec d’autres programmes. Veronica c’est Buffy sans les vampires. C’est une série construite comme « the shield », ou deux grandes intrigues par saison, et chaque épisode est centré sur une petite enquête de veronica. C’est un « sex and the city » pour ados, un défilé de mode à chaque épisode. C’est un « desperate house wives » saison 1, ou les vivants sont hantés par le souvenir des chers disparus, en quête de sens ils se demandent comment on en est arrivé là ? C’est comme « the oc » un regard de gosse d’origine modeste sur un monde de riches, mais ici le grand écart entre les deux mondes est bien plus douloureux. Comprendre certains épisodes de cette série c’est comme jouer au trivial poursuite, heureusement il existe moult sites qui décortiquent chaque épisodes, ça favorise le dialogue car il y a plusieurs niveaux de lecture, il reste toujours quelques questions en suspend, des zones d’ombres qui donnent du volume à l’ensemble.

J’ai découvert la série lors de la diffusion au states de la première saison en 2005, et je n’avais pas été conquis, trois épisodes et j’avais laissé tombé. Je n’avais pas aimé l’esthétique de la série, les couleurs et les plans utilisés, et ça reste le cas encore aujourd’hui (quoi que les saisons 2 et 3 ne contenants presque pas de flash back, ils nous ont épargné ses filtres foireux). Si je regarde le show maintenant c’est pour les personnages et pour passer le temps agréablement. Ce n’est pas une grande série, juste un bon divertissement.


Il y a des fois un malentendu quand à la teneur culturelle, oui il y a beaucoup d’allusions, de clins d’oeils, mais c’est de la pop culture, de l’auto-recyclage, une escroquerie intellectuelle à la Warhol et autre malins de l’art contemporain. Pour ceux qui ne comprennent pas les références, et qui sont motivés ça peut leur donner des pistes de recherches, des idées de films à voir et d’albums à écouter, mais je trouve que la culture est vraiment présentée comme un produit. Veronica est pauvre en argent mais pas en culture, elle la porte dans sa manière de s’exprimer comme d’autre portent du dolce & gabana dans leur manière de se vêtir, ce ne sont que des marques. En bref, une série dans l’air du temps.

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