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La stratégie de l’ombre (orson scott card)




J’ai lu « la stratégie ender » , il y a un an et demi, c’était mon premier orson scott card. Je l’avais dévoré en deux ou trois jours, et je m’étais précipité pour acheter les trois livres qui complétaient la saga ender. Les livres suivant étaient très differents, mais néanmoins très captivant et agréables à lire. Je les avait trouvé moins directs mais plus adultes, à l’image du personnage principal, pleins d’idées intéressantes couvrants des sujets variés : philosophiques, étologiques, technologiques.
Je savait depuis un moment que l’auteur avait développé une saga parallèles, suivant l’évolution d’un des camarade d’ender, avant qu’on le surnomme le Xénocide, mais j’avais préféré attendre la sortie en poche, peu sur de la valeur du produit.
Déjà, pour commencer, comme trop souvent j’ai j’ai lu la couverture est assez laide, encore un livre que j’aurais honte de lire en public. Mais putain, pourquoi ces crétins ne font pas un peu plus attention au packaging, cette littérature n’est pas destiné uniquement aux Nerds boutonneux qui s’affrontent en toutes occasion avec leur cartes Magic (comprenne qui pourra). Bon, ça reste bien mieux que la vieille couverture de « Neuromancien » de gibson ou encore celle de la saga de l’assassin du roi de robin hobbs , quoi que …

Orson scott card est un grand conteur d’histoire, il sait les rendres palpitantes, j’ai lu les 540 pages du livre assez rapidement. Mais on est loin de la stratégie ender, ou même du début de celle d’alvin le faiseur. Ces sagas sont inféodée à leur personnage principal, et à ses perception du monde technique, ici contrairement à alvin et Ender , Bean est un enfant (tient encore une fois) sans innocence, calculateur, qui essaye (avec succès hélas) de se détacher de ses émotions. Et une personne qui n’a pas d’émotion peut être intéressante, grâce à ses idées, ses théories, ses capacités, mais elle risque d’être chiante comme la pluie, une intériorité purement mentale ce n’est pas très attrayant. On suit avec intérêt les rebondissement, mais sans trop s’en faire pour le « Héro ».
D’après ce que j’ai lu, ce livre est le meilleur de la saga des ombres, voici qui ne me motive pas trop pour acheter et lire les suivants.

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