André Harrow est un professeur de littérature un petit peu particulier du catamount College, une université pour jeunes filles. Ses élèves rivalisent d’efforts pour capter son attention. Gillian étudiante et narratrice de ce roman est fasciné par cet homme charismatique et sa femme Dorca la sculptrice. Autour d’elle, une atmosphère étouffante, des incendis volontaires, des tentatives de suicide une camarade qui part de l’université pour ne jamais revenir. Mais que ce passe-t-il dans la maison des Harrow ? Gillian finira par y avoir ses entrées, elle y vivra des expériences qui vont profondément la bouleverser. C’est un livre très court, agréable à lire, découpés en petits chapitres comme autant de pages d’un carnet intime. Joyce Carol Oates arrive à rendre vivante cette histoire, à créer en peu de mot une atmosphère prenante et onirique. J’ai passé un bon moment, c’est un livre à lire doucement en sirotant un bon verre de vin.
Chez Google la multinationale basée en Californie vingt pour cent des ingénieurs sont des femmes. C’est peu mais on retrouve cette proportion dans beaucoup de grandes entreprises dans ce domaine. Le géant de l’informatique s’est engagé a changer les choses au travers de son processus de recrutement comme d’intenses campagnes de sensibilisation pour faire de ses bureaux un lieu de travail où les femmes pourraient s’épanouir. Si en apparence cela semble être une démarche louable et qui va dans le sens du progrès, il semble que cette approche est en train de se retourner contre le géant californien. James Damore, un ingénieur à Google a partagé (en interne) un mémo [1] en juillet 2017 questionnant la sensibilisation au sexisme à laquelle l’entreprise soumet ses employés. Le but était de provoquer une conversation et éviter d’être prisonnier d’une chambre d’écho où on ne pourrait entendre que la pensée unique du moment (Il préconisait de sortir d’une approche moralisante de
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