Ce livre tourne dans sa plus grande partie autour de l’idée de « self concept », ce que l’on pourrait traduire par « idée de ce que l’on est ». On croit que l’on est gentil, intelligent, orgueilleux, pas très attentif. On a une petite collection de qualificatifs qui décrivent les défauts que l’on croit avoir, les qualités dont on croît ou pas être dotés. Ces croyances sont souvent fondées, mais des fois elles sont loin d’être fidèles à la réalité, ce qui est assez contre productif : comme cette femme qui n’ose pas s’affirmer car elle croit qu’elle n’a rien d’intéressant à dire, ou pire, cet homme qui croit savoir conduire un biplan et qui va s’écraser vite fait.
Le souci avec ces croyances inadaptées c’est qu’elles sont quasiment impossible à déraciner même si elles n’ont aucun fondement lorsqu’on s’y attaque par la logique. Ca semble irrationnel, ça se joue à un autre niveau. L’image que l’on a de sois vient de l’expérience, ou du moins de généralisation faites à partir de certaines expériences. La personne qui se croit stupide a en tête une quantité de souvenir où elle s’est comportée de manière stupide, mais dans sa vie elle a fait plein de choses intelligentes, mais ces contre-exemples sont occultés ou jugés négligeables, et la messe est dite. Cette sélection de souvenirs et la manière dont elle est organisée ne rendent pas service à la personne.
Le livre se présente comme une transcription de séminaire (comme une grande partie des ouvrages de PNL). Les chapitres sont généralement structurés de la manière suivante : présentation de la problématique / Objectif, une démonstration ou il présente sa technique par l’action, puis il reprécise de manière plus formelle les outils, et la séquence à utiliser, puis il termine avec des retours et questions réponses qui sont en général super riches en détails instructifs.
Avant de nous donner les outils pour modifier notre « self concept », l’auteur commence par définir un cahier des charges pour éviter de faire plus de mal que de bien. Le but des exercices sera de rendre le « self concept » durable, réaliste, s’adaptant aux retours, inconscient, sans arrogance et qui nous connecte avec la grande famille humaine. On veut éviter d’avoir une idée arrêtée, ce qui nous rend insensible aux retours jusqu’au moment ou l’on ne peut plus se voiler la face et là notre concept tombe en morceau.
Il commence par nous faire observer une qualité que l’on croit avoir. Qu’est ce qui nous rend sur de l’avoir, comment ça se passe dans notre tête. C'est-à-dire , est ce que l’on voit une scène où l’on a la qualité , puis une autre , puis encore une autre, ou est ce que l’on en voit plein en même temps, en couleur ou en noir et blanc. Où ça peut être une voix qui nous le dit, laquelle celle de notre père, notre propre voix, est ce que le son vient de la droite ou de la gauche. Une fois que les sous modalité sont repérées, il propose d’en tester d’autres pour voir l’impact que cela peut avoir sur notre ressentit. Histoire de trouver une structure d’excellence. Il y a une idée qui m’a particulièrement charmé, c’est le classique pont vers le futur, sauf que je n’y avais pas pensé dans ce contexte. Si en plus des super exemples de la qualité dans le passé, on inclue des scènes futures ou l’on manifeste la qualité, le sentiment d’avoir la qualité s’en trouve renforcé.
Puis il s’intéresse à ces qualités que l’on n’a pas complètement. Celles pour lesquelles on a trop de contre exemples. Il est important alors de s’intéresser à ces contre-exemples. Est-ce qu’il n’aurait pas choses en commun, des fois ce sont des exemples d’une autre qualité (dans ce cas là on sort ces exemple de la liste sur laquelle on travaille), ils peuvent aussi nous permettre de définir plus clairement dans quel cadre est ce que l’on a la qualité (je suis très à l’aise pour parler avec les gens avec qui je me sent en confiance, par contre le reste du temps je suis plutôt muet). Il y a la possibilité de transformer purement et simplement certains contre-exemple, ceux des quels on ne peut rien tirer de bon. Qu’est ce que ça veut dire transformer des contre-exemples ? C’est du lavage de cerveau ? Non, non rien de tout ça, il s’agit de tourner une version alternative de la scène remémorée, une version ou l’on se comporte bien mieux. Si c’était à refaire voila comment l’on se comporterait. Ca n’efface pas ce que l’on a fait, mais ça nous aiguille dans la bonne direction, l’histoire ayant tendance à se répéter alors autant que l’histoire soit bonne ! Quand on pense avoir une qualité on s’y accroche et on agis en fonction de ce que l’on croit être, si on se voit comme une personne gentille, et qu’on a la tentation d’agir méchamment on aura écartera plus facilement le vice d’un revers de main.
Après s’être intéressé aux qualités que nous savons avoir à celle pour lesquelles on a quelques réserves, Steve Andrea se penche sur les défauts que l’on croit ne pas avoir et les qualités que l’on croit ne pas avoir. Comme précédemment le plus gros du travail se fait au niveau des sous modalités, avec un apport du recadrage.
Mais il y a quelques idées qui m’ont frappé dans ces parties c’est que lorsque l’on se définit comme, par exemple, non méchant (n’ayant pas un défaut en particulier), ça n’avait pas du tout le même genre de conséquences que de se définir comme gentil (en tout cas pour la plus part des participant). C’était plutôt source de refoulement qu’autre chose. Ce n’est pas la qualité qui occupe notre esprit mais le défaut, il nous freine dans nos actions, nous faisant éviter l’action inappropriée, alors que lorsque l’on a changé de définition en se voyant comme ayant la qualité contraire, ça nous donne un but vers lequel tendre. C’est bien plus motivant.
Une autre idée géniale c’est à propos des qualités que l’on croit ne pas avoir. Quand on est persuadé que l’on n’aura jamais une qualité, notre regard à son sujet change. Ça nous amène souvent à nous comparer aux gens qui ont la qualité, à nous sentir inférieur, à nous sentir étranger, sans rapport avec ces gens là, ça peut mener même à du ressentiment. Si par contre , on se dit que l’on pourrait avoir la qualité plus tard, on se sent moins séparé des gens qui l’ont , bien au contraire ils deviennent source d’inspiration, et nous , nous sommes motivés dans la bonne direction.
La sélection des souvenirs, les sous modalités , ce sont de choses que l’on fait automatiquement, ce travail inconscient même animé des meilleures intentions a souvent besoin de réajustement. Ces procédures ont été déterminée à un moment de notre vie ou elle semblait adaptée mais depuis nous avons changé, tout comme les conditions autour de nous. Un livre comme « transforming yourself », permet d’ouvrir nos options, d’ajouter à nos programmations par défauts d’autres qui peuvent être plus adaptée. C’est le but de la plus part des ouvrages de PNL, nous rendre plus flexibles rajouter des cordes à notre arc, ce n’est pas de faire du lavage de cerveau, on n’écrase pas les contre-exemples, les mauvais souvenirs, on ajoute d’autres modèles qui nous aident à aller dans une direction mûrement réfléchie.
Ce livre est un bon achat, les idées et les exercices proposés sont très intéressants. Tout de même, le premier gros défaut du livre c’est qu’il est en anglais et que pour l’instant il n’a pas été traduit en français. A un niveau purement théorique il est intéressant, par contre pour le mettre en pratique il faut avoir une expérience conséquente sur le travail sur les sous modalités, et à mon avis il vaut mieux avoir lu : « un cerveau pour changer » de richard Bandler et aussi tant qu’on y est « change your mind, and keep the change » du même auteur, coécrit avec sa femme Connirae. Autre chose, si vous avez envie de faire les exercices proposés, il vaut mieux le faire accompagné, ce qui évite de bâcler des parties qui ne nous intéresse moins mais qui restent essentielles pour rendre le travail durable et positif.
Le souci avec ces croyances inadaptées c’est qu’elles sont quasiment impossible à déraciner même si elles n’ont aucun fondement lorsqu’on s’y attaque par la logique. Ca semble irrationnel, ça se joue à un autre niveau. L’image que l’on a de sois vient de l’expérience, ou du moins de généralisation faites à partir de certaines expériences. La personne qui se croit stupide a en tête une quantité de souvenir où elle s’est comportée de manière stupide, mais dans sa vie elle a fait plein de choses intelligentes, mais ces contre-exemples sont occultés ou jugés négligeables, et la messe est dite. Cette sélection de souvenirs et la manière dont elle est organisée ne rendent pas service à la personne.
Le livre se présente comme une transcription de séminaire (comme une grande partie des ouvrages de PNL). Les chapitres sont généralement structurés de la manière suivante : présentation de la problématique / Objectif, une démonstration ou il présente sa technique par l’action, puis il reprécise de manière plus formelle les outils, et la séquence à utiliser, puis il termine avec des retours et questions réponses qui sont en général super riches en détails instructifs.
Avant de nous donner les outils pour modifier notre « self concept », l’auteur commence par définir un cahier des charges pour éviter de faire plus de mal que de bien. Le but des exercices sera de rendre le « self concept » durable, réaliste, s’adaptant aux retours, inconscient, sans arrogance et qui nous connecte avec la grande famille humaine. On veut éviter d’avoir une idée arrêtée, ce qui nous rend insensible aux retours jusqu’au moment ou l’on ne peut plus se voiler la face et là notre concept tombe en morceau.
Il commence par nous faire observer une qualité que l’on croit avoir. Qu’est ce qui nous rend sur de l’avoir, comment ça se passe dans notre tête. C'est-à-dire , est ce que l’on voit une scène où l’on a la qualité , puis une autre , puis encore une autre, ou est ce que l’on en voit plein en même temps, en couleur ou en noir et blanc. Où ça peut être une voix qui nous le dit, laquelle celle de notre père, notre propre voix, est ce que le son vient de la droite ou de la gauche. Une fois que les sous modalité sont repérées, il propose d’en tester d’autres pour voir l’impact que cela peut avoir sur notre ressentit. Histoire de trouver une structure d’excellence. Il y a une idée qui m’a particulièrement charmé, c’est le classique pont vers le futur, sauf que je n’y avais pas pensé dans ce contexte. Si en plus des super exemples de la qualité dans le passé, on inclue des scènes futures ou l’on manifeste la qualité, le sentiment d’avoir la qualité s’en trouve renforcé.
Puis il s’intéresse à ces qualités que l’on n’a pas complètement. Celles pour lesquelles on a trop de contre exemples. Il est important alors de s’intéresser à ces contre-exemples. Est-ce qu’il n’aurait pas choses en commun, des fois ce sont des exemples d’une autre qualité (dans ce cas là on sort ces exemple de la liste sur laquelle on travaille), ils peuvent aussi nous permettre de définir plus clairement dans quel cadre est ce que l’on a la qualité (je suis très à l’aise pour parler avec les gens avec qui je me sent en confiance, par contre le reste du temps je suis plutôt muet). Il y a la possibilité de transformer purement et simplement certains contre-exemple, ceux des quels on ne peut rien tirer de bon. Qu’est ce que ça veut dire transformer des contre-exemples ? C’est du lavage de cerveau ? Non, non rien de tout ça, il s’agit de tourner une version alternative de la scène remémorée, une version ou l’on se comporte bien mieux. Si c’était à refaire voila comment l’on se comporterait. Ca n’efface pas ce que l’on a fait, mais ça nous aiguille dans la bonne direction, l’histoire ayant tendance à se répéter alors autant que l’histoire soit bonne ! Quand on pense avoir une qualité on s’y accroche et on agis en fonction de ce que l’on croit être, si on se voit comme une personne gentille, et qu’on a la tentation d’agir méchamment on aura écartera plus facilement le vice d’un revers de main.
Après s’être intéressé aux qualités que nous savons avoir à celle pour lesquelles on a quelques réserves, Steve Andrea se penche sur les défauts que l’on croit ne pas avoir et les qualités que l’on croit ne pas avoir. Comme précédemment le plus gros du travail se fait au niveau des sous modalités, avec un apport du recadrage.
Mais il y a quelques idées qui m’ont frappé dans ces parties c’est que lorsque l’on se définit comme, par exemple, non méchant (n’ayant pas un défaut en particulier), ça n’avait pas du tout le même genre de conséquences que de se définir comme gentil (en tout cas pour la plus part des participant). C’était plutôt source de refoulement qu’autre chose. Ce n’est pas la qualité qui occupe notre esprit mais le défaut, il nous freine dans nos actions, nous faisant éviter l’action inappropriée, alors que lorsque l’on a changé de définition en se voyant comme ayant la qualité contraire, ça nous donne un but vers lequel tendre. C’est bien plus motivant.
Une autre idée géniale c’est à propos des qualités que l’on croit ne pas avoir. Quand on est persuadé que l’on n’aura jamais une qualité, notre regard à son sujet change. Ça nous amène souvent à nous comparer aux gens qui ont la qualité, à nous sentir inférieur, à nous sentir étranger, sans rapport avec ces gens là, ça peut mener même à du ressentiment. Si par contre , on se dit que l’on pourrait avoir la qualité plus tard, on se sent moins séparé des gens qui l’ont , bien au contraire ils deviennent source d’inspiration, et nous , nous sommes motivés dans la bonne direction.
La sélection des souvenirs, les sous modalités , ce sont de choses que l’on fait automatiquement, ce travail inconscient même animé des meilleures intentions a souvent besoin de réajustement. Ces procédures ont été déterminée à un moment de notre vie ou elle semblait adaptée mais depuis nous avons changé, tout comme les conditions autour de nous. Un livre comme « transforming yourself », permet d’ouvrir nos options, d’ajouter à nos programmations par défauts d’autres qui peuvent être plus adaptée. C’est le but de la plus part des ouvrages de PNL, nous rendre plus flexibles rajouter des cordes à notre arc, ce n’est pas de faire du lavage de cerveau, on n’écrase pas les contre-exemples, les mauvais souvenirs, on ajoute d’autres modèles qui nous aident à aller dans une direction mûrement réfléchie.
Ce livre est un bon achat, les idées et les exercices proposés sont très intéressants. Tout de même, le premier gros défaut du livre c’est qu’il est en anglais et que pour l’instant il n’a pas été traduit en français. A un niveau purement théorique il est intéressant, par contre pour le mettre en pratique il faut avoir une expérience conséquente sur le travail sur les sous modalités, et à mon avis il vaut mieux avoir lu : « un cerveau pour changer » de richard Bandler et aussi tant qu’on y est « change your mind, and keep the change » du même auteur, coécrit avec sa femme Connirae. Autre chose, si vous avez envie de faire les exercices proposés, il vaut mieux le faire accompagné, ce qui évite de bâcler des parties qui ne nous intéresse moins mais qui restent essentielles pour rendre le travail durable et positif.
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