Accéder au contenu principal

Time will tell


En suivant mes propres conseils, j’ai donné une deuxième chance à in rainbows de radiohead, et je ne le regrette pas.

J’avais été très déçu par hail the thief, leur précédente livraison. J’avais donné à cet album la bénéfice du doute pendant trop longtemps, je l’avais écouté sans plaisir bien des fois. C’est comme ça que j’avais épuisé mon capital sympathie pour radiohead. J’avais découvert ce groupe grâce à creep, mais c’est OK computer qui m’avait fait plonger. L’album de rock ultime, foudroyant d’émotions fortes, album qui a sa place à côté de ‘grace’ de jeff buckley.

Puis il y a eu le diptyque Kid A , Amnesiac, dyptique vraiment intéressant à défaut de m’enthousiasmer comme leur aîné. Ce que radiohead perdait en efficacité mélodico-émotionnelle il le récupérait dans la bravoure de la production et dans sa recherche sonique.


Puis hail the thief , vraiment naze pourtant adulé par les fans, je me demande bien pourquoi ! je me sent toujours un peu con, quand tout le monde kiffe le même truc, et que moi, je reste sur le côté. Avec cet album, le groupe laissait de côté toute flamboyance sonique, les mélodies me laissaient de marbre et la voie de tom, n’était que gémissements stériles.


Autant vous dire qu’avec un tel buzz, une critique unanime je me méfiait un peu du nouveau né. Rien de bien neuf. Première impression, et finalement c’est celle que je garde, sauf que finalement je trouve que ça marche plutôt bien. C’est assez direct, correctement produit (contrairement au précédent), les fioritures n’attirent pas trop l’attention, et l’émotion est au rendez vous. Pas de quoi crier au miracle, c’est comme retrouver avec plaisir une ex, apprécier sa beauté, comprendre pourquoi on l’a tant aimé, mais sans pour autant retrouver les montagnes russes dans lesquelles elle nous traînait d’un sourire.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mutombo, Lopvet and co, les nouveaux prophètes.

Si c’est le bouche à oreille qui m’a fait découvrir Gregory Mutombo et Franck Lopvet,   les prophètes 3.0 sur lesquels portent cet article, c’est surtout leurs vidéos   Youtube qui ont enflammé ma passion et attisé ma curiosité. Si ce que ces deux hommes pouvaient proposer était parfaitement aligné avec ce que je « croyais » déjà et donc ne présentait pas de nouveauté fondamentale, le ton, le côté intime m’a particulièrement approché. Ça… et le fait qu’ils soient tous deux clairvoyants. Quelqu’un qui sait, pas juste d’un point de vue théorique mais aussi pour en avoir fait l’expérience directe, quelqu’un qui perçoit au-delà des voiles et des apparences, quelqu’un qui pourrait d’un seul regard voir ce qui se cache derrière mes masques, et m’apprendre quelque chose que j’ignore sur mon compte, ça, ça me rend comme un enfant la veille de noël. J’ai eu l’occasion lors des vacances de la toussaint de faire un stage de 5 jours avec Franck Lopvet et au mom...

Google et la diversité

Chez Google la multinationale basée en Californie vingt pour cent des ingénieurs sont des femmes. C’est peu mais on retrouve cette proportion dans beaucoup de grandes entreprises dans ce domaine. Le géant de l’informatique s’est engagé a changer les choses au travers de son processus de recrutement comme d’intenses campagnes de sensibilisation pour faire de ses bureaux un lieu de travail où les femmes pourraient s’épanouir. Si en apparence cela semble être une démarche louable et qui va dans le sens du progrès, il semble que cette approche est en train de se retourner contre le géant californien. James Damore, un ingénieur à Google a partagé (en interne) un mémo [1] en juillet 2017 questionnant la sensibilisation au sexisme à laquelle l’entreprise soumet ses employés.   Le but était de provoquer une conversation et éviter d’être prisonnier d’une chambre d’écho où on ne pourrait entendre que la pensée unique du moment (Il préconisait de sortir d’une approche moralisant...
  Fiche de lecture : Healing ADD de Daniel Amen   Pour beaucoup les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDHA), c’est un problème que l’on connait de l’extérieur en raison d’un collègue, d’un camarade ou d’un membre de la famille qui présente des difficultés pour se concentrer, s’organiser, arriver à l’heure, contrôler son impulsivité, écouter les autres, se tenir tranquille sur sa chaise. C’est pénible à vivre de l’extérieur, mais de l’intérieur pire encore car à l’impuissance à maitriser ces troubles de comportement s’ajoute souvent un fort sentiment d’inadéquation face à un entourage peinant souvent à croire que ce n’est pas un simple manque de volonté. Les troubles de l’attention ne sont pas un problème nouveau, mais dernièrement il semble y avoir une recrudescence de cas qui semble indiquer qu’à l’hypothèse génétique vient s’ajouter des influences environnementale (nourriture, pollution,) et culturelle (temps passé derrière les écrans…) Actuell...